L’ASBL l’Orée de la Gare se veut un acteur citoyen engagé, indépendant de toute affiliation politique et exempt de toute poursuite de profits. Nous œuvrons pour :

• La préservation et l’amélioration du cadre de vie à Mont-Saint-Guibert, avec une attention particulière portée au quartier de la gare, tout en tenant compte des dynamiques qui influencent l’ensemble de notre commune.
• Un développement urbain harmonieux, respectueux du patrimoine local, de l’environnement, de la biodiversité et de la qualité de vie des habitants.
• Une veille citoyenne active sur les projets d’urbanisme et d’aménagement du territoire, avec une implication dans les processus décisionnels qui façonnent notre cadre de vie.
• La sensibilisation du public et des pouvoirs publics aux défis d’une urbanisation durable et équilibrée, afin de garantir une commune où il fait bon vivre.

L’urbanisation de Mont-Saint-Guibert est influencée par plusieurs forces en présence : 

Une pression démographique croissante

Comme de nombreuses communes du Brabant Wallon, Mont-Saint-Guibert a connu une croissance démographique soutenue au fil des décennies. Sa proximité avec Louvain-la-Neuve et l’Axis Parc attire de nouveaux habitants, générant une forte demande en logements et terrains à bâtir.

Une stratégie urbanistique régionale orientée vers la densification

Depuis les années 1990, la Wallonie favorise un développement territorial basé sur la compacité urbaine et la mobilité durable. Cette politique encourage les nouvelles constructions dans les centres-villes et à proximité des gares, visant à limiter l’étalement urbain et à optimiser les infrastructures existantes. Bien que ces orientations reposent sur une volonté louable, leur succès dépend d’une mise en œuvre cohérente et réfléchie. Chaque projet doit être adapté à son contexte local, en garantissant que tous les éléments nécessaires soient réunis pour préserver la qualité de vie des habitants et des riverains.

Les bulldozers des promoteurs

Inévitablement, la situation attire les promoteurs immobiliers, dont la priorité est de maximiser leurs bénéfices en développant des projets d’envergure. Plutôt que de considérer les cadres urbanistiques comme des outils pour un développement durable, ils les voient comme des obstacles à contourner.

La stratégie est souvent la même : proposer un projet démesuré, puis céder progressivement le strict minimum pour le faire accepter. Quant aux consultations avec les habitants, lorsqu’elles ont lieu, elles tiennent davantage de l’exercice de communication que d’une réelle prise en compte des besoins et des attentes des riverains.